En 1877, Tandel proposa de demander aux instituteurs de la province de Luxembourg de recueillir les légendes et les proverbes locaux. Il se chargea de rédiger et d’envoyer le questionnaire. Il compila les données et les compléta, avec d’autres collaborateurs bénévoles.
Émile Tandel |
Si Cierreux possédait bien une chapelle (depuis 1704), le village faisait partie de la mairie de Lalloux, dans le comté de Salm, au moins depuis le Moyen-Âge.
La seigneurie à laquelle il faisait allusion était Ceureux ou Seureux. Nom donné à un plateau à l’Est-Sud-Est de La Roche, limité au Nord par la vallée de l’Ourthe et à l’Ouest par le ruisseau qui coule dans le ravin de Hermeux. Sous l’Ancien-Régime, ce lieu constituait une seigneurie foncière, effectivement plein-fief de la cour féodale de La Roche. En 1716, Pierre de Groulart releva, avec ses cohéritiers, à la cour féodale de La Roche, le neuvième de Ceureux, échu par succession de leur père.
(A. DE LEUZE, « Fiefs du Comté de Laroche », 4e partie, pleins-fiefs, pp. 131 et 135.)
– À noter que la famille de Marguerite de Bande, aïeule maternelle de Jean-Hubert Favaige, notaire à Vielsalm (+ 1705), possédait également des parts dans la seigneurie de Ceureux.
On trouve un Guillaume de Sierreux, officier héréditaire du ban de Wanne en 1665. À ce titre, il résidait dans le château de Wanne. Mort vers 1688, il fut inhumé dans le chœur de l’église de ce village. Sa fille, Anne-Jeanne, épousa le baron Jean-Thomas de Waha dit de Baillonville.
(Pierre André, « Le château de Wanne », dans « Le Cahier du Ban », n°3, 2004, Musée de Wanne)
Georges BENOIT