jeudi 27 août 2015

Vielsalm, Carrière des Houlands, 1909

Groupe de fendeurs.
E. Desaix, Aywaille












Personnages, de gauche à droite : N. PUTZ, de Bèche (2e personnage), Alphonse Caëls, de Salmchâteau (4e personnage, avec chapeau de paille), Alexis Futvoye, de Salmchâteau (5e personnage, debout). Joseph Santkin, de Bèche, Jules Putz, du même lieu, puis Bernard Wilmes, de Bovigny (avec casquette), et un Putz, de Bèche.


À genoux : Hubert Walrand, de Salmchâteau (devant Joseph Santkin), et Ernest Masson, de Salmchâteau (avec chapeau de paille, devant Wilmes.)

Aux ardoisières de Cahay, en 1908

Photo Baccus
Façonnage.
Personnage: Nestor Remacle, de Ville-du-Bois.

mercredi 26 août 2015

Aux ardoisières de Cahay, en 1908

Photo Baccus.
Débitage.
Les deux premiers personnages à gauche sont: les frères Joseph et Julien Malchaire, de Ville-du-Bois.

mardi 25 août 2015

Aux ardoisières de Cahay, en 1908


Carrière des Demarets. Transport de blocs de schiste en wagonnet, à la sortie du souterrain.

Personnages, de gauche à droite : Victor Close, de Rencheux, Alphonse Remacle, de Ville-du-Bois, Joseph Poncin, de Vielsalm, et Fernand Remacle, de Ville-du-Bois.

dimanche 23 août 2015

Le moulin de Hermanmont (Vielsalm), détruit en 1916.

Le moulin de Hermanmont.

Le début de la construction est des environs de 1875. Le bâtiment devait d’abord servir à établir un système de pression d’eau destinée au parc du château de Hermanmont. Un moulin à farine l’a complété. Il était à deux tournants et la roue était au niveau du sol.

En août 1877, Henri-Joseph Minguet y est signalé comme meunier (+ 1899), puis ses neveux Edmond et Auguste Minguet, jusqu’en 1915, année de la destruction du bâtiment par les autorités allemandes pour la construction du pont du chemin de fer.

(d'après les notes de Gaston Remacle)

samedi 8 août 2015

VIELSALM : DE LA PROPRIÉTÉ BIEVER à la RUE DU VIEUX MARCHÉ (4/6)


Les années sinon les mois de la grande propriété sont comptés.
Et effectivement dès 1953, un projet d’aménagement de celle-ci est établi. On est sûr de la date car il est représenté sur ce plan une future construction  [de] Mr Hoffman. On le verra plus loin, Edgard Hoffmann a acheté une parcelle en 1953 et y a construit sa maison en 1954. Ce projet prévoit une demi- douzaine de maisons espacées par des îlots de verdure : on verra que la réalisation sera quelque peu différente.
Le 20 mai 1956, L’Annonce de Vielsalm publie un avis du notaire Jean Duchâteau-Caprasse informant le public qu’il est chargé de vendre de gré à gré à la demande de Mademoiselle Marie-Thérèse Sépult trente-cinq parcelles de nature et d’importance diverses et réparties dans toute la commune, et notamment une maison de maître sise place Paulin Moxhet, avec nombreuses dépendances, remise, jardin et vastes garages, d’une contenance formant ensemble de 17 ares 10 ca.
Elle est bien décidée à tout vendre pour, on le verra plus tard, rejoindre son frère  dans son exil helvétique.
Marie-Thérèse Sépult.


***

Parcelle par parcelle, la propriété du centre de Vielsalm va donc être vendue complètement. La chronologie de son démantèlement me semblait intéressante à établir. N’ayant pu obtenir du Cadastre les modestes renseignements que je sollicitais, j’ai donc dû m’y prendre autrement et ayant frappé à la bonne porte, celle de Joseph Toubon que je remercie déjà,  j’ai pu établir grosso modo la transformation du grand mur de schiste en rue bâtie. Ce qui suit n’est pas un relevé exhaustif de l’évolution des parcelles cadastrales : ce n’est pas le but. Chacun  pourra  éventuellement compléter ce texte par des précisions personnelles. Toutefois, ceux qui auraient des renseignements complémentaires intéressants, qui connaîtraient des anecdotes, qui posséderaient des photos (une de Jules  Sépult serait particulièrement bienvenue) ou des documents relatifs à ces transformations pourraient me les communiquer directement (*)  ou à l’éditrice de L’Annonce. Ils en sont déjà remerciés.


Edgard Hoffmann, sur le clocher de l'église.
Le premier à acquérir une parcelle, le 9 juillet 1953, est Edgard Hoffmann. Il y construit une maison en 1954.  Il est surveillant de travaux et au même moment ont lieu les travaux de construction de la nouvelle église. Les mauvaises langues racontent que tous les camions de pierres n’allaient pas jusqu’à l’église ! Il est un fait que les matériaux sont les mêmes.  La parcelle d’Hoffmann étant enclavée, il est convenu dans l’acte de vente qu’il est établi à perpétuité au profit du lot vendu une servitude de passage de trois mètres de largeur sur les parcelles voisines de telle sorte qu’il aura accès à la rue de l’Hôtel de Ville.
Edgard Hoffmann décède sur le chantier de l’église le 25 novembre 1954 alors que l’aménagement final de sa nouvelle maison n’est pas terminé. Sa veuve Germaine Denis ne l’occupera guère car elle suivra comme dame de compagnie Marie-Thérèse Sépult en Suisse jusqu’au décès de cette dernière en 1978 donc. Madame Denis et sa fille nous vendront cette propriété en 1986. Les caves et le garage seront transformés en local commercial à destination de librairie-papeterie d’abord et actuellement d’atelier de reliure artisanale.
Remarquons que du grand mur de schiste existant au moment où commencent ces ventes il ne reste actuellement qu’un morceau de moins de trois mètres nous appartenant.

(*) robertnicolas.nizet@gmail.com                                   Robert NIZET