Le 17 octobre 1909 :
Les courses vélocipédiques organisées
dans la région recueillent un succès appréciable. Pour la course
Vielsalm-Trois-Ponts-Basse-Bodeux-Lierneux-Joubiéval-Vielsalm à parcourir deux
fois, 10 coureurs se sont rangés en face du café Wampach et furent
photographiés par M. Baccus. Le départ fut donné à 1h25 au son de la
Brabançonne. Les contrôles volants étaient assurés par M.de Montpellier en auto
et par Georges Paquay en moto. Le contrôle fixe est tenu place du Marché par
M.Masson-Passelecq et un prix spécial est offert par Robert Malherbe à
mi-parcours. Le vainqueur est Célestin Paquay en 4heures et 22minutes ; il
remporte la somme de 60 francs. Le
sixième et dernier classé est à un quart d’heure. La course pour débutants
allait jusqu’à Poteau et retour et fut remportée par Walrant en 2 heures et 35
minutes.
Les vélos n’étaient évidemment pas ceux que l’on connaît
aujourd’hui !
La photo-carte expédiée le 25 octobre 1909 montre un groupe
de coureurs cyclistes qui sont peut-être bien ceux dont il est question
ci-dessus. Remarquons le vêtement (ne parlons pas de tee-shirt !) du
deuxième à partir de la gauche portant une publicité pour les cycles Damoiseau,
garage qui se trouvait à l’emplacement actuel du café Le Bowling.
A Salmchâteau, de mauvais drôles
s’amusent depuis quelques temps à déposer de grosses pierres sur la voie du
tram. Mardi dernier, le mécanicien [François Wansart] a dû stopper le tram de
4h30 en amont du pont métallique : deux grosses pierres barraient la voie.
La vigilance habituelle du mécanicien a
évité un drame.
A Vielsalm plusieurs tenderies aux
grives ont été dévalisées et en partie détruites. La police enquête.
A Commanster, la semaine passée, trois
individus échappés de quelques roulottes et flanqués d’une « Vénus »
en lambeaux se répandaient à la nuit tombante et réclamaient des vivres ou de
l’argent. Ils reçurent généralement un bon accueil mais en passant à proximité
du local de la laiterie ils enlevèrent une cruche de lait qu’une brave Perette
avait momentanément délaissée. On n’a aucune nouvelle du bidon en balade. Ces
gens avaient déjà marqué leur passage à la petite ferme des Fagnes en
dévalisant le verger et en pillant la basse-cour. Et ils avaient menacé de mort
la fermière si elle disait mot !
Le
23 octobre 1910 : Un jeune homme de
notre localité, M.Aug. Gabriel, s’était rendu à un enterrement à Sommerain et
depuis lors on est sans nouvelle. On se perd en conjecture sur son sort et le
désespoir des parents est grand. La solution du mystère nous est donné la
semaine suivante :
Le
30 octobre 1910 :
Mercredi ont eu lieu les obsèques de M.
Aug. Gabriel qui, en revenant de l’enterrement de son cousin à Steinbach
s’était égaré dans le bois et surpris par l’obscurité s’était noyé dans l’étang
de Belin.
[
la géographie régionale ne semblait pas être le fort du chroniqueur de
l’Organe].
Le
22 octobre 1911 :
Tous les soirs, soit à l’entrée ou à la sortie
du Salut une masse [ !] de
garnements s’amuse(nt) à lancer des glands contre les
passants et fillettes [Quel scandale !] Il nous semble que notre service
policier pourrait y mettre fin.
Robert
NIZET
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