lundi 24 mars 2014

Dans l'Organe de Vielsalm, il y a bien longtemps

L’Organe de Vielsalm du 30 mars 1913 rapporte qu’à  Lierneux, un incendie d’une extrême violence s’est déclaré dimanche soir dans l’habitation de M. André Monfort.  Grâce au prompt secours apporté par le pompier volontaire de la colonie avec son matériel moderne, le sinistre a pu être localisé. Sur plainte anonyme, le parquet de Verviers a ouvert une enquête et interrogé plusieurs pensionnaires.
Il est vrai que les Monfort connaissent des incendies à répétition !

Dans celui du  12 mars 1933 :  Un avis important : Eugène Grognard a l’honneur d’informer le public qu’il vient de louer le moulin et la scierie Kieffer et qu’il se recommande pour tout ce qui concerne des deux industries en garantissant un travail parfait et à un prix avantageux.

L’édition du  7 janvier 1934  signale des jeux dangereux. Des jeunes gens de la localité étaient occupés à glisser sur la Vieille tchavi. Un des toboggans sur lequel avaient pris  place J. Bande, J. Ravigna et A.Jeunejean n’a pu s’engager sur la route de Ville-du-Bois et alla buter contre un arbre. J. Bande eut une déchirure à la cuisse et J. Ravigna fut tout contusionné.

Rebelote le 11 février de la même année : glissant au même endroit, le petit Paul Fraiture  tomba si malencontreusement qu’il se fractura le bras.

Une collision d’autos à Vielsalm dans L’Organe du 21 janvier 1934 :
M. Toussaint, garagiste à Ville-du-Bois, pilotant la voiture de M. Demoulin, se dirigeait vers Vielsalm, lorsque arrivé au pont sur l’eau maréchal [sic. Serait-ce à l’entrée de la propriété de Rosée ? ] il entra violemment en collision avec l’auto Gillis-Dumont, boucher à Vielsalm et roulant en sens inverse. La dépanneuse du garage Biémont vint dépanner les voitures et la police enquête pour déterminer les responsabilités de cet accident qui n’a causé que des dégâts matériels.

Le 11 mars 1934 : A Ville-du-Bois,  l’instituteur Depierreux  donnait une leçon de gymnastique et employait un extenseur dont il tenait une extrémité tandis que les élèves tiraient à l’autre bout. Soudain, l’un d’eux lâcha la poignée qui fut lancée au visage de l’instituteur, lui brisant les lunettes dont un éclat pénétra profondément dans l’œil. Le médecin mandé d’urgence put extraire l’éclat de verre et malgré la vilaine entaille espère lui conserver l’œil.

Dans le même journal, de l’espionnage à Vielsalm ?
Le 1er mars une nouvelle servante vint s’engager chez M. M… à Ville -du-Bois. Mercredi, les ouvriers occupés aux fortins remarquèrent que cette demoiselle photographiait un de ces fortins sous  tous les angles. La gendarmerie vint lui confisquer toutes les plaques. Cette personne, une allemande dont les papiers ne sont pas en règle, vient d’être réexpédiée à la frontière comme indésirable en Belgique. La mise à l’ombre aurait été plus judicieuse.
Mais le 18 mars  une rectification est apportée : contrairement à ce qui était annoncé et de renseignements puisés à source certaine, il est absolument faux qu’il y ait eu une affaire d’espionnage à Ville-du-Bois.
Précipitation ou psychose ?

                                                                                         Robert NIZET

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