L’Organe
de Vielsalm du 30 mars 1913 rapporte qu’à Lierneux, un incendie d’une extrême violence
s’est déclaré dimanche soir dans l’habitation de M. André Monfort. Grâce au prompt secours apporté par le pompier
volontaire de la colonie avec son matériel moderne, le sinistre a pu être
localisé. Sur plainte anonyme, le parquet de Verviers a ouvert une enquête et
interrogé plusieurs pensionnaires.
Il est vrai que les Monfort connaissent
des incendies à répétition !
Dans celui du 12 mars 1933 : Un avis important : Eugène Grognard a
l’honneur d’informer le public qu’il vient de louer le moulin et la
scierie Kieffer et qu’il se recommande pour tout ce qui concerne des deux
industries en garantissant un travail parfait et à un prix avantageux.
L’édition du 7 janvier 1934 signale
des jeux dangereux. Des jeunes gens
de la localité étaient occupés à glisser sur la Vieille tchavi. Un des toboggans sur lequel avaient pris place J. Bande, J. Ravigna et A.Jeunejean n’a
pu s’engager sur la route de Ville-du-Bois et alla buter contre un arbre. J.
Bande eut une déchirure à la cuisse et J. Ravigna fut tout contusionné.
Rebelote le 11 février de la même année : glissant au même endroit, le
petit Paul Fraiture tomba si
malencontreusement qu’il se fractura le bras.
Une
collision d’autos à Vielsalm dans L’Organe
du 21 janvier 1934 :
M. Toussaint, garagiste à Ville-du-Bois,
pilotant la voiture de M. Demoulin, se dirigeait vers Vielsalm, lorsque arrivé
au pont sur l’eau maréchal [sic. Serait-ce à l’entrée de la propriété de
Rosée ? ]
il entra violemment en collision avec l’auto Gillis-Dumont, boucher à Vielsalm
et roulant en sens inverse. La dépanneuse du garage Biémont vint dépanner les
voitures et la police enquête pour déterminer les responsabilités de cet
accident qui n’a causé que des dégâts matériels.
Le
11 mars 1934 : A Ville-du-Bois, l’instituteur Depierreux donnait une leçon de gymnastique et employait
un extenseur dont il tenait une extrémité tandis que les élèves tiraient à
l’autre bout. Soudain, l’un d’eux lâcha la poignée qui fut lancée au visage de
l’instituteur, lui brisant les lunettes dont un éclat pénétra profondément dans
l’œil. Le médecin mandé d’urgence put extraire l’éclat de verre et malgré la
vilaine entaille espère lui conserver l’œil.
Dans le même journal, de l’espionnage à
Vielsalm ?
Le 1er mars une nouvelle
servante vint s’engager chez M. M… à Ville -du-Bois. Mercredi, les ouvriers
occupés aux fortins remarquèrent que cette demoiselle photographiait un de ces fortins
sous tous les angles. La gendarmerie
vint lui confisquer toutes les plaques. Cette personne, une allemande dont les
papiers ne sont pas en règle, vient d’être réexpédiée à la frontière comme
indésirable en Belgique. La mise à l’ombre aurait été plus judicieuse.
Mais le 18 mars une rectification
est apportée : contrairement à ce qui était annoncé et de renseignements
puisés à source certaine, il est absolument faux qu’il y ait eu une affaire
d’espionnage à Ville-du-Bois.
Précipitation ou psychose ?
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