Le
lendemain, c’est-à-dire le 10 juillet
1953, les deux demoiselles Lambert de Vielsalm, Marthe et Jacqueline, acquièrent la parcelle entre celle d’Hoffmann
et la propriété de leur père, le notaire Jules Lambert : ce sera leur
jardin. Lorsque la commune de Vielsalm achètera plus tard cette dernière aux quatre filles Lambert,
héritières, elle laissera de côté ce
jardin parce qu’il y avait en fait deux propriétaire différents ! Il n’y
aura construction sur cette parcelle que
récemment, lorsqu’elle sera acquise par Monsieur Meurice qui, grâce à un important empiètement sur
cette ancienne propriété Lambert devenue donc entretemps propriété communale, y
construira deux immeubles imbriqués comprenant deux commerces, quatre
appartements et l’agence du Crédit Communal devenu Belfius.
En
1954 intervient la vente des deux
parcelles suivantes vers la place : le
29 avril à André Lejeune qui y construit sa maison en 1955, toujours maison
d’habitation de nos jours et seule dans ce cas dans la partie de rue qui nous
intéresse ici, et le 11 mai 1954 à
Camille Huart-Geubel qui établit une première construction l’année suivante.
En 1957, quatre nouvelles parcelles sont vendues
Une
à Joseph Lignoul-Georges le 15 avril
(construction d’une maison et d’un atelier de menuiserie la même année) et
deux à Armel Huart-Minguet et à Pol Huart (construction d’un garage en 1957 reconverti en atelier l’année
suivante) le 8 mai .
L’atelier
appartenant en indivision à Armel et Pol Huart est attribué à Pol suite à un
partage du 24 juin 1959. Pol démolit l’atelier la même année et le remplace par
une maison en 1962. Il l’agrandit en 1965 puis en fait une supérette à
l’enseigne UNIC.
A l’heure actuelle, ces dernières sont occupées par CRÉANET (anciennement UNIC), par le commerce
de chaussures La BOT’IN et par le salon de coiffure de Christophe Remacle, avec
logements à l’étage.
Une
autre à Jean Christophe-Wayaffe le 6 mai qui y construit une maison en
1957, agrandie en 1965 et en 1972, et
une à Madame Léontine Bastin épouse de Adolphe
Lierneux le 8 août. Cette
dernière sera acquise en 1977 par
Pierre Christophe. Ici aussi, il est établi une servitude au profit du bien restant appartenir aux
Sépult permettant le passage sans restriction, en tout temps, à pied ou en
véhicule, sans qu’il puisse jamais y exister une entrave quelconque.
Suivant
L’Annonce de Vielsalm du 23 mars
1979, la réouverture du Super Marché
Fémina fermé pour cause des travaux de création de la galerie eut lieu en même
temps que l’ouverture de celle-ci le jeudi 29 mars 1979.
Le 27 septembre 1957, le jardin contre la maison Sépult est acquise
par Georges Erler-Boutet. Il n’y aura ici une construction qu’à partir de
1971-72 lorsque René et Jeanine Laurent-Wayaffe créeront L’Hôtel
des Myrtilles ouvert en 1973.
Le 8 mai 1958 une
parcelle est vendue à Jules Parmentier-Legrand qui la revend en 1960 à Yvon
Jourdan-Wayaffe ; elle passe à son épouse Jeanine suite au décès d’Yvon le
23 janvier 1961. Une maison avec
commerce de bijouterie y est construite en 1962, actuellement occupée par
l’immobilière de Guibert Grandjean.
Une
nouvelle série de ventes intervient en juillet
1958 au profit de (à partir de la
parcelle acquise par Erler) Jean Bechet-Denis le 18 juillet (il y construit un garage en 1965 remplacé par une
maison en 1968), Albert Kopp-Rinck le 30
juillet et Antoine Demoulin-Erler le 18 juillet. Sur ces deux dernières
parcelle a été construit récemment un immeuble à appartements avec bureaux au
rez- de- chaussée.
Jean
Gustin-Formann achète sa parcelle le 14
novembre 1961, y construit une
maison en 1964 avec commerce d’électro-ménager qui sera repris par son fils.
C’est devenu récemment la boulangerie de Dominique Bomboir.
Le
garage construit par Jean Bechet sera acquis ultérieurement par L’Hôtel des Myrtilles et l’ensemble
ainsi formé regroupe actuellement le restaurant-pizzeria Il Giardini, le café Le Pousse
Café, le restaurant La Table de Marie
et l’hôtel Best Western-Les
Myrtilles.
En
huit ans, l’ensemble de la propriété non bâtie est donc aliéné. Pour les
constructions, il faudra attendre quatre années de plus.
Robert
NIZET
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