vendredi 4 septembre 2015

VIELSALM : DE LA PROPRIÉTÉ BIEVER à la RUE DU VIEUX MARCHÉ (5/6)




Le lendemain, c’est-à-dire le 10 juillet 1953, les deux demoiselles Lambert de Vielsalm, Marthe et Jacqueline,  acquièrent la parcelle entre celle d’Hoffmann et la propriété de leur père, le notaire Jules Lambert : ce sera leur jardin. Lorsque la commune de Vielsalm achètera plus tard  cette dernière aux quatre filles Lambert, héritières,  elle laissera de côté ce jardin parce qu’il y avait en fait deux propriétaire différents ! Il n’y aura construction sur cette parcelle que  récemment, lorsqu’elle sera acquise par Monsieur Meurice  qui, grâce à un important empiètement sur cette ancienne propriété Lambert devenue donc entretemps propriété communale, y construira deux immeubles imbriqués comprenant deux commerces, quatre appartements et l’agence du Crédit Communal devenu Belfius.

En 1954 intervient la vente des deux parcelles suivantes vers la place : le 29 avril à André Lejeune qui y construit sa maison en 1955, toujours maison d’habitation de nos jours et seule dans ce cas dans la partie de rue qui nous intéresse ici, et le 11 mai 1954 à Camille Huart-Geubel qui établit une première construction  l’année suivante.

En 1957,  quatre nouvelles parcelles sont vendues
Une à Joseph Lignoul-Georges le 15 avril (construction d’une maison et d’un atelier de menuiserie la même année) et deux  à Armel Huart-Minguet et à  Pol Huart (construction d’un garage  en 1957 reconverti en atelier l’année suivante) le 8 mai .
L’atelier appartenant en indivision à Armel et Pol Huart est attribué à Pol suite à un partage du 24 juin 1959. Pol démolit l’atelier la même année et le remplace par une maison en 1962. Il l’agrandit en 1965 puis en fait une supérette à l’enseigne UNIC.
 A l’heure actuelle,  ces dernières sont occupées par  CRÉANET (anciennement UNIC), par le commerce de chaussures  La BOT’IN et par le salon de coiffure de Christophe Remacle, avec logements à l’étage.
Une autre à Jean Christophe-Wayaffe  le 6 mai qui y construit une maison en 1957, agrandie en 1965 et en 1972,  et une à Madame Léontine Bastin épouse de Adolphe  Lierneux le 8 août. Cette dernière sera acquise en 1977 par Pierre Christophe. Ici aussi, il est établi une servitude  au profit du bien restant appartenir aux Sépult permettant le passage sans restriction, en tout temps, à pied ou en véhicule, sans qu’il puisse jamais y exister une entrave quelconque.
Suivant L’Annonce de Vielsalm du 23 mars 1979,  la réouverture du Super Marché Fémina fermé pour cause des travaux de création de la galerie eut lieu en même temps que l’ouverture de celle-ci le jeudi 29 mars 1979.
Le 27 septembre 1957,  le jardin contre la maison Sépult est acquise par Georges Erler-Boutet. Il n’y aura ici une construction qu’à partir de 1971-72 lorsque René et Jeanine Laurent-Wayaffe créeront  L’Hôtel des Myrtilles ouvert en 1973.
Le 8 mai 1958 une parcelle est vendue à Jules Parmentier-Legrand qui la revend en 1960 à Yvon Jourdan-Wayaffe ; elle passe à son épouse Jeanine suite au décès d’Yvon le 23 janvier 1961. Une maison  avec commerce de bijouterie y est construite en 1962, actuellement occupée par l’immobilière de Guibert Grandjean.

Une nouvelle série de ventes intervient en juillet 1958 au profit de  (à partir de la parcelle acquise par Erler) Jean Bechet-Denis le 18 juillet (il y construit un garage en 1965 remplacé par une maison en 1968),  Albert Kopp-Rinck  le 30 juillet et Antoine Demoulin-Erler le 18 juillet. Sur ces deux dernières parcelle a été construit récemment un immeuble à appartements avec bureaux au rez- de- chaussée.
Jean Gustin-Formann achète sa parcelle le 14 novembre 1961,  y construit une maison en 1964 avec commerce d’électro-ménager qui sera repris par son fils. C’est devenu récemment la boulangerie de Dominique Bomboir.
Le garage construit par Jean Bechet sera acquis ultérieurement par L’Hôtel des Myrtilles et l’ensemble ainsi formé  regroupe actuellement le restaurant-pizzeria Il Giardini, le café  Le Pousse Café, le restaurant La Table de Marie et l’hôtel Best Western-Les Myrtilles.

En huit ans, l’ensemble de la propriété non bâtie est donc aliéné. Pour les constructions, il faudra attendre quatre années de plus.
                                                                               Robert NIZET


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