jeudi 23 juillet 2009

Bousny (commune de Lierneux).

(publié dans La Semaine, vers 1937)


La cour de Bousny, située entre le ban de Lierneux et le village de Malempré, cour qui eut jadis son importance. Le nom de lieu-dit est resté, mais de vestiges aucun.
Le dernier seigneur du dit lieu fut Johan GODISHAUX qui possédait les deux tiers de la dîme, tandis que l’église de Lierneux possédait l’autre tiers.

(B.53 IV pp.42-43)

Le seigneur de Bousny mourut sans laisser de descendant, ce qui fait que, durant de longues années, les terres en Bousny-Groumont, sur lesquelles était jadis édifié un château, ont été l’objet de vives contestations de la part de certains habitants de Fraiture et de Lierneux. Les autorités communales, si nous nous en tenons au document ci-dessous, voulurent rester étrangères à ces dissensions.

Ce document date du 19 juin 1883 :

« Le Conseil administratif de la commune de Lierneux, vu la lettre adressée au bourgmestre de cette commune par M. le Commissaire du district de Huy, en date du 29 avril dernier, n° 9426 et 5217, ainsi que la pétition jointe adressée à M. le Gouverneur de la Province de Liège, par les habitants de Fraiture et de la commune de Lierneux, tendant à faire ordonner le partage du terrain nommé Bousny, situé dans la commune de Lierneux.
Considérant que le terrain de Bousny, dont il est question dans la dite demande n’est nullement communal, mais constitue un domaine privé, une véritable propriété particulière indivise entre un certain nombre de propriétés particulières de différentes communes, est d’avis que l’administration communale ne peut intervenir en cette affaire et qu’il ne lui appartient pas de provoquer ou d’empêcher le partage du terrain en question que si quelques propriétaires se refusent au partage, comme il le paraît, ils ne peuvent y être contraints que par la voie des tribunaux.
Déclaré à Lierneux, 19 juin 1883 ; signé : VILENNE, MIGNON, NIZET, J. ALBERT ».


Voilà tout ce que nous savons de Bousny, au sujet duquel pas mal de légendes se sont implantées chez nous et qu’il importe de vérifier.

Charles PIERRARD.

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