À ce propos, Gaston REMACLE se borne à mentionner le nom antique de deux des principaux cours d’eau.
D’abord, la rivière qui traverse de part en part le pays de Salm, de Commanster à Trois-ponts, c’est-à-dire le Glain.
De son radical Glan, C.G. ROLAND dit :
« Glan est un nom qui se retrouve dans presque tous les pays habités autrefois par les Cletes. Glan, en celtique, veut dire clair, limpide. Ce mot a persisté avec sa signification dans les dialectes néo-celtiques : en vieil irlandais, en cymrique, en cornique, en moyen breton ».
(C.G. ROLAND, Toponymie namuroise, Namur, Wesmael-Charlier, 1900, pp.195-196)
L’autre cours d’eau est la Salm ou cours d’eau prenant sa source à Vifsâm.
Selon C.G. ROLAND, le terme Salm est également d’origine celtique et de signification hydronymique.
(C.G. ROLAND, op.cit., pp.92-93, 95.)
Les expressions de «eaue de Salme» et « rivière de Salm» relevées par C. GASPAR en 1639 et 1704 signifient seulement «eau de l'endroit d'amont (les localités de Salm) traversé».
(C. GASPAR, Les lieux-dits de la commune de Fosse, Liège, 1955, p.83)
GASPAR ne tient pas compte des innombrables mentions du terme Glain désignant la rivière.
Dont celle-ci du 3 octobre 1869 : « Le moulin et la scierie de Vielsalm [...] établie sur la rivière de Glain, cette usine [...]»
(L'Annonce de Stavelot, annonce publicitaire de la vente, par le notaire DENIS, du moulin de Vielsalm)
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