La série d’articles intitulés « Les trois hôtels de Belle-Vue »
parue récemment dans ces colonnes a suscité deux témoignages, ceux de Raymond
Laloire et de Jean Neisius qui, par hasard, se sont trouvés simultanément dans
mon atelier le 6 juillet dernier. Je les
remercie pour ces précisions.
La maman de Raymond, Madame Joseph
Laloire, a été cuisinière en chef à l’Hôtel de Belle-Vue, où elle a connu ma
propre maman, aide cuisinière occasionnelle. Elle était arrivée vers 1925 chez
la Comtesse de Jonghe et au décès de celle-ci avait été engagée à l’Hôtel. Le
roi Albert y aurait assisté à un banquet
de la chasse à courre. Quelqu’un en sait- il plus sur cet
événement ?
D’autre part, en 1938, la route devant
l’église était déjà minée en prévision d’une guerre éventuelle. Un milicien des
Chasseurs ardennais montait la garde dans une guérite. Lors de l’incendie de
l’hôtel, celui-ci était Georges Duchesne, également pompier, mais qui devait
tenir son poste et ne put donc prêter main forte à ses collègues.
Jean Neisius précise alors que le soldat
allemand qui a fait sauter le clocher de l’église pour reboucher la route
éventrée par la mine belge pour empêcher le passage de l’ennemi est Walter Jonek. Celui-ci avait
fait la connaissance de la maman de Jean qui nettoyait les bouteilles à la
brasserie Lenoir au Tienne Messe. Resté en Belgique après la guerre, il
travaillera dans les mines de charbon de la région liégeoise et reviendra de
temps à autre dire bonjour chez Neisius. Lors d’une de ses visites, Jean lui
montrera l’ouvrage de Maurice Delaval Saint-Vith,
l’ultime Blitkrieg de Hitler. Il empruntera l’ouvrage et reviendra peu après expliquer à Jean que cet ouvrage
comportait de graves erreurs. Jean le mit en contact avec Monsieur Delaval mais
celui-ci ne voulut rien entendre concernant celles-ci.
. Robert
NIZET
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