jeudi 9 juillet 2015

À propos de l’Hôtel de Belle-Vue

La série d’articles intitulés « Les trois hôtels de Belle-Vue » parue récemment dans ces colonnes a suscité deux témoignages, ceux de Raymond Laloire et de Jean Neisius qui, par hasard, se sont trouvés simultanément dans mon atelier le 6 juillet dernier. Je  les remercie pour ces précisions.
La maman de Raymond, Madame Joseph Laloire, a été cuisinière en chef à l’Hôtel de Belle-Vue, où elle a connu ma propre maman, aide cuisinière occasionnelle. Elle était arrivée vers 1925 chez la Comtesse de Jonghe et au décès de celle-ci avait été engagée à l’Hôtel. Le roi Albert y  aurait assisté à un banquet de  la chasse à courre.  Quelqu’un en sait- il plus sur cet événement ?
D’autre part, en 1938, la route devant l’église était déjà minée en prévision d’une guerre éventuelle. Un milicien des Chasseurs ardennais montait la garde dans une guérite. Lors de l’incendie de l’hôtel, celui-ci était Georges Duchesne, également pompier, mais qui devait tenir son poste et ne put donc prêter main forte à ses collègues.
Jean Neisius précise alors que le soldat allemand qui a fait sauter le clocher de l’église pour reboucher la route éventrée par la mine belge pour empêcher le passage  de l’ennemi est Walter Jonek. Celui-ci avait fait la connaissance de la maman de Jean qui nettoyait les bouteilles à la brasserie Lenoir au Tienne Messe. Resté en Belgique après la guerre, il travaillera dans les mines de charbon de la région liégeoise et reviendra de temps à autre dire bonjour chez Neisius. Lors d’une de ses visites, Jean lui montrera l’ouvrage de Maurice Delaval  Saint-Vith, l’ultime Blitkrieg de Hitler. Il empruntera l’ouvrage et reviendra  peu après expliquer à Jean que cet ouvrage comportait de graves erreurs. Jean le mit en contact avec Monsieur Delaval mais celui-ci ne voulut rien entendre concernant celles-ci.

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