Les manuscrits Welter,
aux Archives de l’État à Arlon,
renseignent plusieurs préparations d’encre noire, dont celle-ci:
« 1° une livre de noix de galles petites et
brunes
2° une demie livre de couperose verte
3° un quarteron de gomme arabique
Concassez les noix de Galles, faites-les bouillir dans
un chaudron de fer, jusqu’à ce que l’eau ait une couleur de forte lessive, ajoutez-y
pour lors la gomme arabique qui doit être concassée, par petites parties, ayant
soin de bien remuer le tout. Ajoutez-y la couperose et votre encre sera faite.
Bon pour trois pots de Luxembourg. Pour être luisante, on y ajoute du sucre
candi.
N.B. à la composition d’encre ci-dessus, joignez un
peu d’indigo mêlé avec du fernambouc, et par là l’encre résiste à tout agent
chimique et à toute contrefaçon en fait d’écriture. »
La couperose verte
est le sulfate de fer; le bois de
Fernambouc est utilisé pour la coloration rouge.
G. BENOIT
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